Provoqué, il a craqué.
Tout le monde savait que derrière le dieu du football se cachait une part d'ombre peu plaisante. Zinédine Zidane n'est finalement qu'un homme. Nous l'avions oublié. Mais était-il juste possible d'imaginer que cette part d'ombre ressurgirait ce soir-là, le dernier soir, son dernier soir ?
Je ne veux pas excuser, un tel geste n'a évidemment pas sa place sur un terrain de football, mais je suis prêt à pardonner. Si les mots de Materazzi sont aussi terribles que l'on commence à l'entendre, pardonner sera facile. Mais cela nous le saurons bientôt.
Pour les cinéphiles, dont je fais partie, une autre explication de ce geste existe aussi... tellement plus poétique, en voici juste un extrait :
On voulait une finale de rêve, on a eu mieux : une finale Dewaere. Quand le sport rejoint le septième art, on touche au sublime. "Coup de Tête", nous sommes nombreux à avoir été bercés par ce chef d'œuvre, le film référence pour des milliers de petits Français. Pour tous ceux qui n'avaient que deux idoles, comme moi, Pelé et Patrick Dewaere, et bien désormais nous avons la compression des deux, la fusion des dieux ! Patrick Edson Arantes Dewaero Nascimento Zidane, dit Zizou !
Lisez la suite ici : Un coup de tête réfléchi
Quoi qu'il en soit, Merci Zinédine Zidane pour tout ce que tu as donné au football. Merci pour le 12 juillet 1998. Merci pour l'Euro 2000. Merci pour cette finale 2006, à laquelle personne ne croyait il y a encore deux semaines... sauf vous.
Les légendes ne sont pas lices, les légendes ont des failles, c'est ce qui en fait des légendes. Tu rejoindras Pelé et Maradona dans la mythologie.
Merci pour tout.
Et puis, pour redevenir bassement terre à terre, Marco M. tu ne liras jamais ces lignes, mais saches que je te hais comme je n'ai jamais haïs personne.